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Photo du rédacteurGRANDJANIN Annie

Avec son nouvel album, Tom Poisson navigue entre l'intime et l'universel

Dernière mise à jour : 1 mars



(c) Frank Loriou

Il y a tout juste vingt ans, il avait fait mouche avec un premier opus sobrement intitulé "Tom Poisson fait des chansons". Depuis, l'auteur-compositeur a multiplié les aventures artistiques au sein de l'enthousiasmant collectif "Les Fouteurs de Joie", auprès du jeune public avec "l'homme qui rêvait d'être une girafe" ou "Caché !"...

Après "Se passer des visages", en 2020, où il abordait notamment le drame des migrants, il revient avec "Jean-Michel" (son prénom pour l'Etat Civil). Un bel album pop-électro (le 7ème en solo), enregistré avec la complicité du talentueux multi-instrumentiste, compositeur et arrangeur Denis Piednoir.

Quatorze chansons naviguant entre l'intime et l'universel, dans lesquelles Tom (ou Jean-Michel ?) évoque son fils ("Mon homme"), sa mère ("Locomotive"), la fin du monde ("Les nouveaux dinosaures"), la résilience ("Je cours") ou encore ces bonimenteurs qui soufflent sur les braises avec "Y'a du bruit", dont le clip vient est sorti vendredi dernier.

Rencontre avant son prochain concert parisien, au Café de la Danse, le 28 mars.


-Il paraît que cet album devait s'appeler initialement "Les nouveaux dinosaures" ?

J'avais été contacté par une salle de spectacle qui souhaitait programmer mon spectacle. A l'époque, je n'avais pas beaucoup de pions à avancer mais j'avais imaginé ce titre. Une fois que j'ai eu toutes les chansons, il est devenu évident de coller mon véritable prénom. L'ambition n'était pas forcément de me raconter car j'aborde des problèmes de société qui sont universels, mais je suis aussi un papa avec une forme d'inquiétude.

-Ce n'est pas compliqué de mener de front une carrière solo et au sein des Fouteurs de Joie ?

Les Fouteurs de Joie se présentent comme un véritable collectif avec trois écritures. Cela permet d'exprimer pas mal de choses dans un cadre et un format différents.

-Dans la chanson "L'éphémère Mandala" vous dites que vous aspirez à l'inutile beauté ?

Pour moi, un mandala c'est un château fait avec du sable. Je suis touché par le côté éphémère de ces choses qui ne sont pas rentables.

-Vous aimez également vous adresser au jeune public ?

C'est quelque chose qui me plait bien. Cela permet de ne pas trop se regarder le nombril !


(c) Frank Loriou

-Vous pouvez nous parler de votre collaboration avec Denis Piednoir ?

Je pense que sans lui, je n'aurais pas fait cet album ! C'est comme un second souffle. Musicalement, j'avais envie d'explorer un côté plus électro en conservant la chaleur du son organique. Je sentais qu'il y avait des choses à creuser dans cette direction. Denis m'a aidé à tirer le fil.

Il sera à vos côtés au Café de la Danse ?

Nous serons en trio avec Alice Chiaverini (qui assure les choeurs et le piano acoustique sur l'album) et nous partagerons un micro d'ambiance. L'idée est de créer une sorte de bulle acoustique, un peu comme si on chantait à l'oreille de quelqu'un. J'aimerais également développer des projets dans des lieux du patrimoine comme des phares ou des abbayes.

-C'est-à-dire ?

Je me souviens qu'avec le réseau Le Chaînon Manquant, j'avais été programmé dans une chapelle. L'idée est restée dans un coin de ma tête.

-En parlant de tête, vous coiffez volontiers plusieurs casquettes, non ?

Même lorsque j'ai été signé dans des labels, j'étais à la fois chanteur, directeur artistique, chef d'équipe, directeur de compagnie... C'est toujours le cas aujourd'hui. En fait, j'ai toujours les mains dans le moteur !


-Album "Jean-Michel" (Super Chahut !/Kuroneko)

-En concert le 28 mars 2024, à 20h, au Café de la Danse, 5, Passage Louis-Philippe, 75011 Paris. Loc. points de vente habituels et sur le site www.lecafedeladanse.com

-En tournée: le 23 mars 2024 à Aix-en-Provence, Le 1er juin à l'Eglise Saint-Guillaume à Saint-Gonlay (35), le 21 septembre au Festival "Festiv' en Lamée" à Ercé-en-Lamée (35)...

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